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L'ÉPOQUE - Histoire d'une renaissance

L'ÉPOQUE PARIS - Le 31 janvier 2023 marque le nouveau début de l'histoire de la célèbre revue de presse parisienne L'ÉPOQUE.


02.02.2023 © L'ÉPOQUE

Enseigne de L'ÉPOQUE exposée au Musée Carnavalet à Paris


La Fondation en 1845


Le journal L’ÉPOQUE a été fondé en 1845 au 3 rue du Coq Héron, Paris (voisin du journal La Lanterne et du Petit Figaro, siégeant tout deux au 5) sous le patronage de François Guizot et dirigé par Félix Solar jusqu’au 1847.

Cette feuille dynastique et ultra-conservatrice aurait concerné "La Presse" qui s'était tournée contre le Ministère. De grand format (75 x 50 cm), le journal traite de politique, mais aussi de sciences, droit, commerce et littérature.


Action de 125F associée à une Action de jouissance - Paris 1846


Relancé en 1865 par Ernest Feydeau, écrivain, courtier en bourse, patron de presse et archéologue, L'ÉPOQUE a été un journal politique, modéré et indépendant.

Le premier numéro de L’ÉPOQUE, quotidien du soir, paraît le 9 mars 1865. Le nouveau journal est financé et administré par une société au capital de 400 000 francs, installée au no 5 de la rue Coq-Héron, créée par Feydeau et un associé, le rentier Jules Giraudeau. Ce dernier devient cogérant du journal, tandis que Feydeau se réserve les fonctions de rédacteur en chef et de directeur politique.


Ernest Feydeau - Fondateur de L'ÉPOQUE en 1865

Sa ligne éditoriale, qui se veut totalement indépendante, est libérale en ce qui concerne les droits de la presse et des citoyens mais conservatrice sur certains grands sujets politiques et sociaux. L’ÉPOQUE prend ainsi le contre-pied des journaux d'opposition de la fin du XIXe siècle.

Le 14 juin 1866, Feydeau revend L’ÉPOQUE à Frédérick Terme, qui devient ainsi le nouveau rédacteur en chef et gérant du journal avant de le revendre pour 100 000 francs à Auguste Dusautoy, ancien tailleur de Napoléon III. Napoléon III, secondé par le général Fleury, semble bien avoir été non seulement l'inspirateur de L’ÉPOQUE de Dusautoy mais également son financeur, si l'on en croit les documents comptables retrouvés aux Tuileries après la chute du régime impérial.


Caricature de la rédaction de L’Époque par Gilbert-Martin.

Sous cette influence, L’ÉPOQUE devient le journal officieux de l'Empire libéral grâce à Clément Duvernois, directeur politique à partir du 1er juillet 1867, Terme ayant quant à lui conservé le poste de rédacteur en chef.

Au début de l'année 1868, L’ÉPOQUE connaît quelques mutations, en devenant un journal du matin. Duvernois devient ainsi le nouveau propriétaire du journal le 1er avril après avoir racheté les parts de Dusautoy . Frédérick Terme doit par conséquent réorganiser le journal, dont le tirage est alors de 2 900 exemplaires.

Le 1er février 1869, le journal cesse de paraître quotidiennement et devient un hebdomadaire avant de disparaître définitivement.

Les hommes de L’ÉPOQUE en 1867 : Dusautoy, Napoléon III et Duvernois

(illustration de Régamey, 1883)


En 1937, Henry Simond fonde à nouveau L'ÉPOQUE sous fome de quotidien. Le premier numéro paraît le 9 juin 1937. La rédaction est formée d'anciens journalistes de L’Écho de Paris. À la mort d'Henry Simond, le 24 juillet 1937, André Pironneau et Henri de Kérillis prennent le titre de co-directeurs tandis que Raymond Cartier devient rédacteur en chef. Son positionnement politique, conservateur mais résolument hostile au nazisme, ne lui garantit pas un grand nombre de lecteurs. Le tirage atteint 92 000 exemplaires au début de 1938.



Au lendemain de l'Anschluss, en mars 1938, L'ÉPOQUE est le seul quotidien français à envisager sérieusement la possibilité d'une guerre contre le Troisième Reich. Il s'oppose aux accords de Munich de septembre 1938.

Sa publication est cependant interrompue le 10 juin 1940 en raison de l'entrée de l'armée allemande à Paris. Elle reprend le 3 mai 1945 avec pour sous-titre «Sabordée en juin 1940 ».

Le journal L'ÉPOQUE cesse définitivement de paraître à la fin de l'année 1946 jusqu'à sa nouvelle refondation.


La Renaissance en 1865


Depuis sa fondation, de nombreux journalistes, écrivains, poètes et personnalités politiques de la fin du XIXe siècle ont contribué au succès de L'ÉPOQUE et à sa réputation de source d'information libérale.

En 2023, SAR le prince Nereides Antonio Giamundo de Bourbon, diplomate culturelle et fondateur du conglomérat NDB GROUP (NEREIDES DE BOURBON GROUP) et du club diplomatique NEREIDES CLUB - INTERNATIONAL CULTURAL DIPLOMACY CORPORATION, déclare la renaissance de L’ÉPOQUE après 158 ans de sa fondation et en devient le nouveau propriétaire et rédacteur en chef.


SAR le prince Nereides Antonio Giamundo de Bourbon - Fondateur et Rédacteur en chef de L'ÉPOQUE en 2023

Cependant, il confie la direction artistique à l'artiste Lello Ammirati, déjà directeur artistique du groupe NDB depuis 2007. Ainsi, grâce à l'utilisation d'une licence de blockchain délivrée par NDB GROUP et développée par LutinX, L'ÉPOQUE fait ses débuts dans le métaverse.

Fidèle aux valeurs libérales de son premier fondateur, L’ÉPOQUE devient une nouvelle source de liberté d’expression et d’inspiration.


Lello Ammirati - Créateur Artistique de L'ÉPOQUE

Depuis janvier 2023, L'ÉPOQUE est un magazine édité par NDB GROUP.

L'ÉPOQUE est présent en ligne avec une diffusion globale.

Reconnu comme une référence internationale d'excellence du 'French lifestyle' installée parmi les leaders de la presse premium, L'ÉPOQUE offre un instantané de la culture, du lifestyle et de la société contemporaine.

L'EPOQUE traite de sujets très sélectifs de l'actualité, de la culture, de l’économie, de la diplomatie, de l'industrie, de la philanthropie, de l'art, de la mode, du luxe, de la gastronomie et plus encore.

Dans le monde de l'information, L'ÉPOQUE est une source fiable et indépendante.




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